« J’ai décidé de garder le silence sur les défis rencontrés pour des raisons d’éthique » a révélé Éric Sékou Chelle dans un communiqué. L’ancien sélectionneur du Mali, digère difficilement son licenciement.
Le limogeage surprise de l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale du Mali continue d’alimenter les spéculations dans le football africain. Éric Sékou Chelle est sorti de son silence. Selon Koffi Firmin, coach de l’AFAD, club de ligue 1 en Côte d’Ivoire, la fédération a cédé à la pression populaire.
« L’éternel recommencement en Afrique. On ne laisse jamais un sélectionneur aller au bout de ses idées surtout quand c’est un technicien local. J’estime que si le Mali n’avait pas croisé la Côte d’Ivoire pendant la CAN, il aurait pu se qualifier en demi-finale. Par ailleurs, les éliminatoires de la coupe du monde ont leur réalité. Pour moi, il a été injustement limogé » a-t-il réagi à 7info.
Éric Sékou Chelle a été débarqué après le match nul du Mali face à Madagascar. Lors de la dernière fenêtre FIFA, les Aigles du Mali, battus par le Ghana (1-2) quelques jours plutôt, ont été accrochés par les Zébus malgaches (0-0). Des contre-performances qui ont été fatales au sélectionneur en poste depuis 2022.
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Si jusque-là, l’ancien défenseur du Racing club de Lens, était dans l’omerta. Il a finalement réagi à travers un communiqué. On pourrait relever en filigrane, quelques problèmes entre la fédération malienne et son sélectionneur. D’aucuns affirment même qu’il a été limogé après avoir dénoncé le voyage tumultueux sur Madagascar.
« Je tiens à remercier le public malien, les joueurs de toutes les équipes nationales du Mali et les autorités du pays pour leur soutien inconditionnel pendant cette aventure. Bien que la manière dont j’ai appris mon renvoi sur les réseaux sociaux par un communiqué de presse ait été surprenante, je reste fier du travail accompli et de l’opportunité que j’ai eue. En tant qu’entraineur de football, je me dois de réagir en professionnel. C’est pourquoi je suis contraint de faire valoir mes droits par des voies légales » a révélé l’ex-sélectionneur des Aigles.
Pour l’heure le Mali n’a toujours pas de sélectionneur. Éric Sékou Chelle entend saisir les autorités compétentes pour contester son licenciement abusif. Il pourrait aussi saisir le TAS si un règlement à l’amiable n’est pas trouvé.
